Paris a pris symboliquement la tête de cette offensive lorsqu'elle a été lancée et demeure un des principaux acteurs de la coalition, avec notamment le porte-avions Charles-de-Gaulle.
"Sur le terrain, la situation militaire est confuse et indécise et le risque d'enlisement existe", a dit le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé sur France info.Il déclare que Paris a entendu les protestations des insurgés qui se plaignent d'une baisse de l'appui des Occidentaux. "Misrata est dans une situation qui ne peut pas durer et je vais d'ailleurs m'en entretenir dans quelques heures avec le secrétaire général de l'Otan", a-t-il expliqué.
Il explique que Paris insiste pour éviter tout "dommage collatéral" sur les populations civiles, après une erreur de tir la semaine dernière qui a vu périr une dizaine de personnes. Les opérations militaires sont donc plus difficiles, dit le ministre français.
"Nous soutenons de toutes nos forces le Conseil national de transition (l'opposition à Kadhafi - NDLR) mais il faut aussi qu'il s'organise et finalement sur le terrain, tout dépendra d'eux", a dit Alain Juppé.
Il exclut officiellement toute livraison d'armes aux insurgés et pense qu'il faut passer à une phase diplomatique pour favoriser une solution politique, avec en perspective une rencontre internationale la semaine prochaine au Qatar.
http://fr.news.yahoo.com/4/20110406/tts-france-libye-jupp-ca02f96.html
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