L'Otan continuera l'opération Protection unifiée en Libye "aussi longtemps que ce sera nécessaire", a-t-il déclaré à l'issue d'un déjeuner de travail des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique consacré à la crise libyenne. "Nous allons faire tout ce qu'il faut pour protéger les civils, et pas seulement en paroles mais aussi en actes", a-t-il poursuivi, en soulignant que l'Otan avait effectué 2.000 missions depuis qu'elle avait pris en main les opérations le 31 mars. Il a cependant reconnu que l'alliance "avait besoin d'avions d'attaque au sol" en plus pour mener à bien sa mission en Libye. "Je suis convaincu que les pays (membres de l'Otan) seront au rendez-vous pour fournir ces moyens" qu'a réclamés le commandant en chef de l'Otan en Europe, l'amiral James Stavridis, lors d'un exposé aux ministres, a assuré M. Rasmussen.
"Pas de solution militaire en Libye"
La France et le Royaume Uni avaient annoncé qu'ils allaient demander aux autres alliés d'"intensifier" les raids contre les troupes de Mouammar Kadhafi, en fournissant des avions supplémentaires et en les autorisant à participer aux frappes. Aucun engagement n'a cependant été pris publiquement dans l'immédiat.
Au-delà du front commun franco-anglais face à l'Otan, un autre point de discorde mine de longue date les pays européens : le refus de Berlin de s'engager dans des opérations militaires. Sur ce point, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a tenté de resserrer les rangs, lors d'une déclaration commune avec son homologue allemand. Ainsi, après avoir mis l'accent ces deux derniers jours sur l'importance d'une pression militaire forte et reproché à l'Otan son manque d'efficacité, Alain Juppé a dit à son arrivée dans la capitale allemande qu'il n'y aurait de solution à la question libyenne que politique. "La divergence, elle porte sur les moyens d'atteindre cet objectif (le départ de Mouammar Kadhafi)", a déclaré le chef dela diplomatie française lors d'une conférence de presse avec son homologue allemand, Guido Westerwelle. "Nous avons, nous, pensé qu'une intervention militaire était nécessaire (...) Il n'y aura pas de solution militaire au problème. Il ne peut y avoir qu'une solution politique", a-t-il dit en allusion au refus de Berlin d'engager son armée en Libye.
La France et le Royaume Uni avaient annoncé qu'ils allaient demander aux autres alliés d'"intensifier" les raids contre les troupes de Mouammar Kadhafi, en fournissant des avions supplémentaires et en les autorisant à participer aux frappes. Aucun engagement n'a cependant été pris publiquement dans l'immédiat.
Au-delà du front commun franco-anglais face à l'Otan, un autre point de discorde mine de longue date les pays européens : le refus de Berlin de s'engager dans des opérations militaires. Sur ce point, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a tenté de resserrer les rangs, lors d'une déclaration commune avec son homologue allemand. Ainsi, après avoir mis l'accent ces deux derniers jours sur l'importance d'une pression militaire forte et reproché à l'Otan son manque d'efficacité, Alain Juppé a dit à son arrivée dans la capitale allemande qu'il n'y aurait de solution à la question libyenne que politique. "La divergence, elle porte sur les moyens d'atteindre cet objectif (le départ de Mouammar Kadhafi)", a déclaré le chef dela diplomatie française lors d'une conférence de presse avec son homologue allemand, Guido Westerwelle. "Nous avons, nous, pensé qu'une intervention militaire était nécessaire (...) Il n'y aura pas de solution militaire au problème. Il ne peut y avoir qu'une solution politique", a-t-il dit en allusion au refus de Berlin d'engager son armée en Libye.
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