mardi 3 mai 2011

Sarkozy rend hommage aux victimes françaises de Marrakech

Le président de la République a rendu hommage mardi à l'aéroport d'Orly aux huit victimes françaises de l'attentat de Marrakech. Ces dernières ont été rapatriées en France dans la journée à bord d'un avion de la République française. Outre Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy et les ministres des Affaires étrangères Alain Juppé et de l'Intérieur Claude Guéant étaient également présents
Rappelant la mémoire de toutes les victimes, dont la jeune Camille, 10 ans, Nicolas Sarkozy a également tenu lors de cette tribune solennelle à mettre en garde les auteurs de l'attentat : "les démocraties ne laisseront pas un acte terroriste impuni". "La France n'oubliera pas", a-t-il assuré, avant d'ajouter que "face au terrorisme", il ne fallait "en rien céder". La France ne laissera pas le "crime" de l'attentat de Marrakech "impuni", a précisé le chef de l'Etat, promettant que les terroristes "n'auront aucun répit, nulle part, jamais". Le président a également tenu à honorer l'attitude du pouvoir marocain et a rendu "hommage aux secouristes marocains" : "Aujourd'hui, le Maroc est en deuil, la France est en deuil", a déclaré Nicolas Sarkozy.
L'avion transportant les corps des huit victimes françaises de l'attentat a atterri mardi peu avant, à l'aéroport d'Orly. L'avion chargé de ramener les corps transportait également les proches des victimes, qui avaient pu se recueillir dans l'intimité peu avant le décollage. L'ambassadeur de France, la consule générale de France à Marrakech, ainsi que des représentants des autorités locales avaient fait le déplacement à l'aéroport de Marrakech.
Seize personnes ont été tuées jeudi dernier dans l'explosion d'une bombe, dans un café de la place Jamâa El-Fna, le coeur touristique de Marrakech. Outre les huit Français, trois Marocains, un Suisse, un Britannique, un Canadien, un Néerlandais et un Portugais ont trouvé la mort. L'attaque a également fait une vingtaine de blessées, selon le dernier bilan des autorités marocaines. L'attentat n'a pas toujours pas été revendiqué.

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