samedi 29 mai 2010

Fusillade de l'A4 : sur la piste d'un deuxième suspect

Le signalement d'un homme soupçonné d'avoir participé à la fusillade de Villiers-sur-Marne a été diffusé. Selon le JDD, il s'appellerait Olivier Tracoulat et pourrait avoir été blessé au visage.
L'enquête progresse sur la fusillade qui a coûté la vie à une policière municipale à Villiers-sur-Marne. Le signalement d'un suspect a été diffusé aux services de police, gendarmerie et douanes, assure le Journal du Dimanche, qui identifie l'homme comme Olivier Tracoulat et en donne cette description : "1,82 m, corpulence mince, susceptible de porter des lunettes, cheveux coupés en brosse peroxydés blonds ou blancs, tatouage au bras gauche". Il aurait été blessé au visage au cours de la fusillade. Une source proche du dossier a confirmé la diffusion du signalement sans être en mesure de préciser si la personne était suspectée d'être le meurtrier de la policière.

Cet homme aurait été identifié grâce à des relevés de traces de sang dans deux voitures volées que les malfaiteurs en fuite n'avaient pas eu le temps d'incendier. Selon le JDD, l'ADN du suspect, condamné à huit ans de prison en 1997 pour braquage figurait dans le FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques).

"On est chassé !"

Dans cette affaire, un premier homme âgé de 42 ans, connu de la police et de la justice pour vol à main armée, séquestration et violences entre 1988 et 1998 et sorti récemment de prison, a été mis en examen notamment pour "assassinat". Ce quadragénaire "très connu des services de police" a admis devant les enquêteurs de la police judiciaire à Paris "appartenir au groupe" de malfrats, tout en niant avoir lui-même ouvert le feu, a expliqué une source policière. Cet homme serait propriétaire d'un sac contenant une kalachnikov, d'un chargeur et d'un gilet pare-balles, selon le parquet de Paris. Selon France soir, l'homme aurait précisé avoir été embauché par une équipe qu'il connaît peu pour participer à un coup dont il ne précise pas la nature. Il se trouvait dans un Renault Master en compagnie d'un autre membre du commando quand ils auraient reçu un coup de fil émanant du reste de l'équipe : "On est chassé !" L'homme aurait alors rebroussé chemin, affirmant avoir appris la fusillade à la radio.

Outre l'homme mis en examen et le suspect dont le signalement vient d'être diffusé, une autre personnes aurait été identifiée. Pour cette difficile tâche d'identification, les enquêteurs se sont appuyés sur des empreintes digitales, des traces ADN et des images vidéo prises par les caméras de l'autoroute A4 où s'est déroulée une partie de la fusillade. Les enquêteurs ont ainsi pu effectuer une série de rapprochements, de surveillances et de recoupements qui "se sont avérés décisifs", selon des sources policières.

En outre, le scénario de la fusillade a pu être reconstitué avec précision. Elle "aurait pu virer au carnage" en raison de la détermination des "malfaiteurs issus du grand banditisme" et qui préparaient sans doute un braquage de grande ampleur, attaque de fourgon ou de banque par exemple, selon la police. Le commando lourdement armé, circulant sur l'A4, avait tiré au fusil-mitrailleur sur des automobilistes et des policiers lancés à leurs trousses. Les malfaiteurs étaient à bord d'un utilitaire Renault repéré à Créteil par une patrouille de police qui avait tenté de le contrôler. Arrivés à Villiers-sur-Marne, ces hommes avaient pris pour cible des policiers municipaux, avant de s'enfuir. C'est lors de ces tirs qu'atteinte par trois balles, Aurélie Fouquet, jeune policière de 26 ans, avait succombé à ses blessures : la première mort d'une policière municipale tuée par balles en mission.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2010-05/fusillade-de-l-a4-sur-la-piste-d-un-deuxieme-suspect-5865666.html
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