mercredi 16 février 2011

Une nouvelle "affaire" à la tête de l'Etat ?

La belle-soeur du secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, bénéficie d'un contrat subventionné dédié "aux personnes en grande difficulté" à Draveil (Essonne), ville dont il est maire, a indiqué aujourd'hui sa directrice de cabinet, confirmant des informations de Rue89.


Le site a révélé que la belle-soeur par alliance de M. Tron, âgée de 51 ans et mère de trois enfants, travaille au secrétariat général de la mairie depuis deux ans dans le cadre d'un Contrat à durée déterminée d'accompagnement à l'emploi (CAE) qui s'achève le 31 mars. Ce type de contrat est réservé selon l'Etat aux personnes "qui rencontrent des difficultés sociales et professionnelles particulières d'accès à l'emploi".


Pour
Valérie Ragot, directrice de cabinet de M. Tron à la mairie de Draveil, "les choses étaient claires dès le départ", la belle-soeur entrant "tout à fait dans les critères du CAE" et ayant "le profil idoine". "Ce n'est pas nous qui avons estimé ça, c'est Pôle emploi. Nous avons proposé son CV à Pôle emploi, son dossier a été accepté", a-t-elle expliqué, précisant que la ville avait recruté dix autres CAE.


"C'est une personne qui était au chômage depuis un bout de temps. Elle n'a pas le profil de quelqu'un qui vit sur un tas d'or", a insisté Mme Ragot, précisant que "l'intéressée fait trois heures de transport par jour pour 800 euros par mois". La belle-soeur du maire est "en instance de séparation", insiste Mme Ragot. De son côté, Rue89 note que son mari est cadre dans l'industrie de l'automobile.


Le couple habite dans les Yvelines, dans une résidence dont les maisons sont évaluées entre 1,2 et 1,5 million d'euros, précise le site.


En mars 2010, M. Tron avait déjà été l'objet d'une polémique, le Canard enchaîné affirmant qu'il était locataire à Paris d'un appartement à loyer modéré de 118 m2 de la société Domaxis, "une société HLM contrôlée par le 1% logement". M. Tron avait assuré à l'époque qu'il ne s'agissait pas d'un HLM mais bien d'un ILN (immeuble à loyer normal), sans "aucun système de conventionnement, aucun seuil, ni plafond de loyer à l'entrée dans les lieux".


http://www.midilibre.com/articles/2011/02/16/A-LA-UNE-Une-nouvelle-affaire-a-la-tete-de-l-Etat-1540492.php5

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