vendredi 18 mars 2011

Lybie: un sommet décisif samedi à Paris

Un sommet décisif samedi
La France a convoqué pour samedi un sommet international sur la Libye à Paris, qui devrait être décisif pour le déclenchement ou non de frappes aériennes contre le régime du colonel Kadhafi après que celui-ci eut annoncé vendredi un cessez-le-feu.
Le sommet débutera au palais présidentiel de l'Elysée à 13h30. Il vise à associer les pays arabes et africains aux Occidentaux, qui menacent d'une intervention militaire, et se tiendra en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, d'Hillary Clinton
Toujours pas de frappe militaire
Ce vendredi soir, la France n’a toujours pas pris de décision concernant une éventuelle intervention militaire en Libye. La résolution adoptée jeudi soir par l’Onu ouvrait pourtant la porte à cette possibilité.
« Nous sommes prêts », a déclaré Alain Juppé, ministre de la Défense. « La réunion de demain (samedi, à Paris) qui va regrouper beaucoup de pays européens, les Américains, les pays arabes, les pays africains, sera l'occasion d'abord d'analyser les déclarations qui viennent d'être faites par le régime de Kadhafi sur le cessez-le-feu et d'en tirer les conclusions », a-t-il ajouté.
Le « cessez-le-feu » de la Libye
En effet, la Libye a décrété un cessez-le-feu en tout début d’après-midi. « Nous avons décidé d’un arrêt immédiat de toutes les opérations militaires », a indiqué Moussa Koussa, ministre des Affaires étrangères.
Les pro-Kadhafi attaqueraient toujours
Pourtant, dans la soirée, un membre du conseil militaire de l’insurrection de Benghazi affirmait que les pro-Kadhafi « attaquaient toujours ». « Le régime de Kadhafi n'a jamais cessé de frapper ou d'attaquer le peuple. Jusqu'à maintenant, il attaque toujours les villes assiégées », a-t-il déclaré. Ce qu'a nié le pouvoir.
La France reste prudente
Reste donc à savoir quel est le sentiment des différents pays sur les déclarations de la Libye. Pour Hilary Clinton, chef de la diplomatie américaine, l’«objectif final » de la résolution adoptée par l’Onu doit être le départ de Kadhafi. Pour l’instant, aucune information officielle libyenne ne va dans ce sens.
Du côté de la Grande-Bretagne, on observe. Selon le Premier ministre David Cameron, son pays jugera Kadhafi sur ses actes et non sur ses paroles. Pour la France, il faut « rester très prudent », suite à cette déclaration.
Plusieurs pays mobilisés
Plusieurs pays restent donc sur le qui-vive. En premier lieu, la France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui n’excluent pas des frappes militaires dans les prochaines heures. Le Canada, la Norvège, le Danemark et la Belgique ont, à titre individuel, fait part de leur intention de se joindre à la coalition. Des pays arabes, parmi lesquels le Qatar, devraient se joindre à eux.

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