dimanche 25 juillet 2010

Dix ans après, Gonesse se souvient du drame du Concorde

Le mardi 25 juillet 2000, un Concorde s'écrasait sur un hôtel de Gonesse, moins de deux minutes après avoir décollé de l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle. Le crash devait faire 113 morts dont quatre victimes au sol. La majorité des 100 passagers étaient allemands. Dix ans plus tard très exactement, la mairie de cette commune du Val-d'Oise organise ce dimanche une cérémonie. Elle a lieu à 11 heures, au niveau de la stèle érigée à proximité immédiate du lieu du crash. "Un dépôt de gerbe sera suivi d'une minute de silence puis du discours du maire, Jean-Pierre Blazy, et de celui d'un témoin de l'accident", a-t-on précisé au cabinet du maire.
Une stèle, sobre structure de verre transpercée par un triangle de métal en forme de fuselage, avait été inaugurée dès 2006. Elle jouxte le terrain de 44 hectares situé au lieu dit "la patte d'oie" à la sortie de la ville de Gonesse, lieu où s'est écrasé le Concorde. Mis aux enchères en janvier de cette année, ce terrain laissé à l'abandon depuis dix ans n'a toujours pas trouvé acquéreur.

Un drame toujours en attente d'un jugement

Dix ans après, les victimes attendent toujours des explications définitives. Le procès de cette catastrophe a donné lieu à quatre mois de débats très techniques. Le tribunal correctionnel de Pontoise rendra son jugement le 6 décembre prochain. Six prévenus, la compagnie Continental Airlines, deux de ses employés et trois anciens cadres français de l'aéronautique ont été jugés pour homicide involontaire.

Le parquet a requis 175.000 euros d'amende contre Continental Airlines, 18 mois de prison avec sursis contre ses deux employés, 2 ans de prison avec sursis contre l'ancien directeur du programme Concorde Henri Perrier, 80 ans, et la relaxe des deux autres prévenus français.

Selon l'accusation, c'est une lamelle perdue par un DC10 de Continental Airlines sur la piste de décollage du Concorde qui aurait fait éclater un pneu, lequel aurait ensuite perforé le réservoir et déclenché une inflammation du carburant, menant à la perte du supersonique.
http://lci.tf1.fr/france/societe/2010-07/dix-ans-apres-gonesse-se-souvient-du-drame-du-concorde-5935519.html

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